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° Dim. °
13
Janv. 08

Accès Internet dans un internat : impasse technologique

Publié le 13/01/08 21:49 - Modifié le 13/01/08 21:55
Si quelqu’un a une idée …
Voilà un problème assez simple sur le papier.

Un internat, trois bâtiments de quelques étages dans un périmètres réduits, des installations médicales pas trop proches, 60 internes dans une quarantaine de chambres et appartements.

Comment connecter tout ce petit monde au moindre coût avec un accès qui tient la route ?

La théorie : prenez une ligne ADSL de qualité (on est en zone urbaine), faites là arriver dans le bâtiment central, desservez ensuite à partir du modem routeur chaque bâtiment annexe par un câble réseau. Au bout de chaque câble réseau, mettez une antenne wifi qui arrosera le bâtiment.

Tout ça n’a rien de compliqué et le coût de revient frôle les 3 cacahuètes.

Premier problème : toutes les lignes qui arrivent dans cet internat passe par un standard qui bloque le signal ADSL.
Pas grave, on fait ouvrir une ligne.

Seconde surprise : nous sommes dans des bâtiments hospitaliers et il n’y a pas de tunnel ou de gaines techniques entre les bâtiments pour passer des câbles ! Là c’est carrément c** et surtout atypique dans ce genre de construction. Pas grave, on va faire encore mieux. On va ouvrir une ligne par bâtiments ce qui fera trois points d’accès au lieu d’un. Avec ça, le débit devrait être vraiment bon pour tout le monde.

Troisième surprise : les lignes qui arrivent au Centre hospitalier font …. 5km de long. C’est le genre de ligne qui suffisait pour faire du morse il y a cinquante ans … mais qui rend impossible un débit ADSL supérieur à 1 ou 2 Méga. Alors espérer connecter 20 à 25 personnes là-dessus, même pas en rêve …

Voilà donc une succession de malchances qui transforme le projet en quasi impasse technologique (coût raisonnable). Certes, on peut vivre sans internet $$Ce qui n’est plus si vrai que ça en terme de formation médicale ou en terme de vie quotidienne …$$, mais c’est vraiment dommage, surtout quand, interne de premier semestre, on se retrouve l’hiver dans une ville et région inconnue, loin du CHU, en ayant laissé la famille à l’autre bout de la France $$Et je ne parle même pas des internes venus de l’autre bout du monde$$ …
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