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Recrutement : embellie dans l’industrie pharmaceutique

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Si l’industrie pharmaceutique a accusé un recul d’effectifs constant ces dix dernières années, passant sous la barre des 100 000 emplois, le secteur reprend des couleurs en 2015. Le Leem dévoile les premiers résultats de l’enquête Emploi-Salaires 2015 des entreprises du médicament.

Avec 98 690 collaborateurs à fin 2015, soit une baisse limitée de 0,1 % par rapport à 2014, les entreprises du médicament sont parvenues à stabiliser l’érosion de leurs effectifs grâce à des mesures d’anticipation et d’accompagnement des métiers sur 2015. En effectif total, le secteur a perdu 120 emplois. Pour rappel, le recul de l’emploi enregistré en 2014 s’élevait à - 0,6% soit 640 emplois de moins qu’en 2013.

Une filière stratégique qui recrute

Malgré un contexte marqué par une fragilisation globale du tissu productif français, les entreprises du médicament ont su contenir la dégradation de leurs effectifs au travers de différentes mesures :

  • Une politique de recrutement dynamique. Près de 10 000 recrutements ont été réalisés en 2015 (tout type de contrats confondus). Parmi ces 10 000 entrées dans le secteur, 3 343 recrutements ont été réalisés en CDI et 3 056 en CDD.
  • Une réforme structurelle des métiers de la visite médicale. Inscrite dans une mutation profonde de son exercice, cette activité très encadrée a connu ces dernières années une baisse significative de ses effectifs. 11 500 emplois ont été supprimés entre 2004 et 2015. Ils étaient 23 800 en 2004. Ils ne sont plus que 12 300 en 2015.
  • Une externalisation de la production vers des sous-traitants spécialisés pour soutenir les activités de production en France.
  • Un développement soutenu de la formation en alternance, avec 2 617 contrats signés en 2015.
  • Des engagements forts en faveur de l’emploi des jeunes au travers de l’accord collectif « contrat de génération » du 03/07/2013 notamment à travers l’organisation de forums Alternants Industrie de Santé qui mettent en relation jeunes diplômés et recruteurs dans les différentes régions.
  • Une dynamique de recrutement des seniors. Ils représentent près de 10,3 % des recrutements du secteur en 2014, contre 8 % en 2013.
  • La poursuite d’une politique d’intégration des salariés en situation de handicap à travers HandiEm (mission handicap de la branche) qui a permis de passer d’un taux global d’emploi de personnes en situation de handicap de 1,69% à 3,46% de 2009 à 2015. Par ailleurs, 993 contrats de travail ont été signés avec des collaborateurs en situation de handicap.

Les Pouvoirs publics doivent favoriser des mesures incitatives

Ces actions sont autant de preuves tangibles de la volonté de l’industrie du médicament d’accompagner ses salariés dans l’évolution de leurs métiers. Ces efforts ne doivent pas rester vains. Le Leem appelle les pouvoirs publics à la mise en œuvre d’une réforme structurelle pour renouer durablement avec une croissance forte, génératrice d’emplois pérennes.

"Notre secteur est parvenu, temporairement, à enrayer la dégradation de ses effectifs. Les premiers résultats publiés aujourd’hui, qui font état d’une stabilité de l’emploi en 2015, témoignent du volontarisme de notre branche à assumer seule sa mutation, analyse Patrick Errard, président du Leem. Mais cette stabilité est fragile car intrinsèquement dépendante du retour à une politique industrielle attractive. Les pouvoirs publics sont désormais clairement placés devant leurs responsabilités : selon les impulsions qu’ils donneront en matière de politique industrielle et de régulation, ils décideront de la place que tiendra demain notre pays dans l’économie mondiale de la recherche, de l’intelligence et de la santé."

Source : Leem

Combien les juniors gagnent-t’ils dans la pharma ?

Développement clinique

  • Assistant de recherche clinique : 26 000 / 30 000 €
  • Attaché de recherche clinique : 28 / 34 K€
  • Biostatisticien : 27 / 35 K€
  • Coordinateur d’études pharmaco-épidémiologogues : 35 / 40 K€
  • Chef de projets d’études cliniques : 45 / 50 K€
  • Coordinateur d’études cliniques : 35 / 40 K€
  • Coordinateur d’études cliniques : 35 / 40 K€

Assurance qualité (AQ)

  • Ingénieur AQ : 30 / 35 K€
  • Pharmacien AQ : 34 / 40 K€

Affaires pharmaceutiques

  • Pharmacien affaires réglementaires : 35 / 42 K€
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  • Pharmacien responsable : 35 / 40 K€
  • Assistant affaires réglementaires : 30 / 32 K€
  • Médecin de pharmacovigilance : 50 / 60 K€
  • Chargé de pharmacovigilance (Bac +5) : 30 / 40 K€
  • Assistant de pharmacovigilance : 25 /30 K€

Affaires médicales

  • Médecin Science Liason / Médecin régional : 45 / 60 K€
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Marketing & ventes

  • Délégué hospitalier : 30 / 40 K€
  • Visiteur médical : 20 / 30 K€
  • Délégué pharmaceutique : 20 / 30 K€
  • Technico-commercial : 30 / 40 K€
  • Responsable de zone export : 30 / 40 K€
  • Chargé d’études de marché : 30 / 40 K€
  • Chef de produit : 35 / 40 K€
  • Economiste de la santé : 40 / 45 K€

Source : Enquête du cabinet Hays, 2016

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  • Anne Marie DE RUBIANA
  • Rédactrice en chef de Remede.org
  • amderubiana@remede.org
Tags :
  • professionnels_pharmacie
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