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Nouvelles prérogatives de prescription et de vaccination pour les sages-femmes.

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Deux arrêtés publiés au Journal officiel vendredi mettent en oeuvre l’autorisation des sages-femmes à pratiquer des interruptions volontaires de grossesses (IVG) médicamenteuses, prescrire des substituts nicotiniques et réaliser davantage de vaccinations.

L’article 127 de la loi "de modernisation de notre système de santé" du 26 janvier 2016 a permis aux sages-femmes de pratiquer des IVG médicamenteuses et étendu leurs compétences en matière de vaccination.

Un décret du 2 juin a précisé les conditions de cette réforme.
Les deux arrêtés parus vendredi mettent à jour la liste des médicaments et vaccins que les sages-femmes peuvent prescrire ou administrer.

IVG médicamenteuse
Le premier arrêté modifie la liste des classes thérapeutiques ou médicaments autorisés aux sages-femmes pour leur usage professionnel ou leur prescription auprès des femmes.
Il la complète par "les médicaments anti-progestatifs et prostaglandines nécessaires à la réalisation de [l’IVG] par voie médicamenteuse".
Dans le cadre de cette IVG, les sages-femmes peuvent prescrire une association de paracétamol et de poudre d’opium pour l’antalgie, ainsi que des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

En outre, la varicelle fait désormais partie des pathologies contre lesquelles les sages-femmes sont autorisées à prescrire un vaccin, sous forme monovalente ou associé. A l’inverse, l’anti-asthmatique salbutamol par voie orale et rectale est rayé de la liste.
Cet arrêté crée également une "liste des médicaments autorisés aux sages-femmes pour leurs prescriptions auprès des personnes de l’entourage de l’enfant ou de la femme enceinte".
Elle comprend les vaccins, monovalents ou associés, contre la rubéole, la rougeole, les oreillons, le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite, la coqueluche, Haemophilus influenzae de type B, l’hépatite B, la grippe et le méningocoque C.
Elle inclut aussi les produits de substitution nicotinique, que l’article 134 de la loi de santé a autorisé les sages-femmes à prescrire à l’entourage de la femme enceinte.

Un débat sur les exercices complémentaires
Le deuxième arrêté modifie l’arrêté du 22 mars 2005 fixant la liste des vaccinations que les sages-femmes sont autorisées à pratiquer.
Pour les vaccinations réalisées chez les femmes, il intègre la varicelle.
Chez le nouveau-né, il supprime l’autorisation des sages-femmes à pratiquer les vaccinations contre la tuberculose (BCG) et contre l’hépatite B... Mais ces vaccins figurent toujours dans la liste des médicaments qu’elles peuvent prescrire.
L’arrêté ajoute un article relatif aux vaccinations que les sages-femmes sont autorisées à pratiquer auprès de l’entourage de l’enfant ou de la femme (conforme à la nouvelle liste des vaccins prescriptibles).

En juin, les principales instances professionnelles de gynécologues-obstétriciens avaient dénoncé les mesures prises pour étendre les compétences des sages-femmes. Des représentants de ces dernières leur avaient répliqué en insistant sur la complémentarité des deux exercices.
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