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Candice debriefe iPréPha : la prépa au concours d’internat en pharmacie, session de novembre 2017

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Chaque mois, retrouvez le debriefing du dernier concours iPréPha organisé sur remede.org par Candice Laudignon, jeune biologiste médical depuis novembre 2016.

Chaque mois, retrouvez le debriefing du dernier concours iPréPha organisé sur remede.org par Candice Laudignon, jeune biologiste médical depuis novembre 2016.

Cas clinique : infection à gonocoque.

Suite au recueil de l’écoulement urétral de Mr F, voici, dans l’image ci-dessous, ce qui a pu être observé au GRAM :

gonocoque

On retrouve des cocci Gram négatif, associés en « grains de café ». Cette image caractéristique permet d’alerter le clinicien immédiatement sans devoir attendre un résultat de culture.

La mise en culture du prélèvement est indispensable pour disposer de la souche et étudier la sensibilité aux antibiotiques couramment utilisés. La culture se fait sur gélose « chocolat » (gélose au sang cuit) et sur gélose chocolat additionnée Vancomycine, Colimycine, Amphotéricine B, Triméthoprime, incubées sous CO2 et gardées 72h. Cette gélose additionnée d’antibiotique est particulièrement importante pour les prélèvements réalisés chez la femme où une importante flore est présente et envahit la gélose chocolat simple.

Lorsque des colonies suspectes poussent, une identification par spectrométrie de masse est lancée. Le résultat est obtenu en une quinzaine de minutes. Si le laboratoire n’est pas équipé de la technique MALDI-TOF, une galerie d’identification est lancée et le résultat est alors obtenu le lendemain.

Si la culture reste le gold standard, la PCR sur premier jet d’urine permettant la détection simultanée de Chlamydia trachomatis et gonocoque est largement répandue. Cette technique ne nécessite pas la viabilité de la souche de gonocoque, l’automatisation permet de réaliser de grandes séries et le délai de rendu de résultat est beaucoup plus rapide que la culture.

En ce qui concerne la prise en charge thérapeutique des infections à gonocoque, les « Recommandations diagnostiques et thérapeutiques pour les maladies sexuellement transmissibles » émises par la société française de dermatologie en février 2016 sont particulièrement intéressantes.

Le traitement de référence fait appel à la ceftriaxone en injection sous-cutanée et en dose unique (n’oubliez pas le traitement systématiquement associé de Chlamydia). Les autres molécules (azithromycine, gentamicine, fluoroquinolone) sont à réservés aux patients allergiques aux beta-lactamines ou en 2nde intention en cas de gonocoque résistant aux beta-lactamines.

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  • Candice Laudignon
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